Naissance … Vie simple …

Le 20 septembre 1767, naissait à St Jacut, dans le diocèse de Vannes, Angélique Le Sourd.

Angélique n’a pas encore six ans lorsque meurt sa mère. Quatre ans plus tard, elle reste orpheline de père.
A 13 ans, lorsque sa sœur aînée se marie, elle est placée chez les voisins pour y gagner sa vie.
Occupée à la garde des troupeaux, elle se fait catéchiste de ses petits camarades. Elle aime parler de Jésus … L’auditoire s’enrichit parfois d’adultes.
A mesure qu’elle grandit, elle manifeste sa sensibilité aux malades et aux pauvres pour lesquels elle va jusqu’à mendier.

Révolution … Intuition

Les années passent … La Bretagne, comme toute la France, souffre des conséquences de la Révolution de 1789.

Durant ces années douloureuses, Angélique ouvre sa maison aux prêtres réfractaires poursuivis. Elle les protège et les accompagne de nuit au chevet des mourants, au risque de sa vie.
La tourmente passée, secourir, ranimer la foi, restaurer les mœurs hantent Angélique, débordante de compassion. Le spectacle quotidien des ruines morales et spirituelles accumulées a fait germer en son cœur le désir de consacrer sa vie à y porter remède, en aidant les prêtres. Elle nourrit alors un projet qu’elle partage avec trois compagnes : Françoise Richard, Julienne et Jeanne Monnier.

Naissance de la Congrégation :

 

Premiers pas de la Congrégation :

Très vite, elles se rendent compte de la fragilité de leur groupe s’il n’y a pas de reconnaissance officielle, tant de la part de L’Église que du gouvernement. En 1820, les statuts sont rédigés, approuvés de l’évêque en 1823 et 4 ans plus tard, c’est Charles X qui signe l’autorisation légalisant les œuvres auxquelles s’adonnent les sœurs. La vie est difficile, les sœurs vivent chichement et parfois frôlent la misère. Françoise Richard décède, Angélique Pédron filleule d’Angélique Le Sourd rejoint le groupe avec d’autres et elles sont 5 à faire profession le 29 septembre 1828.

Le groupe a du mal à croître, mais garde confiance avec les conseils du Père Deshayes qui leur dit simplement : “Votre œuvre est l’œuvre de Dieu. Restez ce que vous êtes.” Et l’arbre grandit ; de nouvelles recrues arrivent et alors s’ouvrent des établissements où les sœurs se consacrent à l’éducation, au soin des malades, au service de l’Église locale et à l’écoute de toutes les détresses. En 1854 paraît le décret de Napoléon III qui autorise l’Institut comme Congrégation.

Suite aux lois sectaires de 1880 à 1904, comme tous les Ordres Religieux, la Congrégation essaime à l’extérieur de la France : Bechuanaland (en Afrique du Sud) Belgique, Canada, Texas, Angleterre. Plus tard, elle se laisse interpeller par l’appel de l’Eglise et c’est l’ouverture de communautés dans l’Ouest Canadien, le Nord Cameroun, le Pérou, le Tchad, l’Irlande, le Mexique.

Dès le début de cette extension, le nom de « Sœurs de Saint Jacut » fait sourire. De part et d’autre de l’Océan Atlantique, un échange s’établit en vue d’un changement d’appellation. En janvier 1909 l’ordonnance de Monseigneur Gouraud, évêque de Vannes, nous autorise à prendre le nom de : “Sœurs du Sacré-Cœur de Jésus.”

Se sentant proches de nos Orientations apostoliques, deux Congrégations viennent s’adjoindre à la nôtre : les Filles de Sainte Marie de Gacé (Orne) en 1970 et 20 ans plus tard la Fraternité Notre Dame, Congrégation de Rennes. Depuis 1989, les Sœurs du Sacré-Cœur de Jésus proposent à des chrétiens de partager le charisme d’Angélique Le Sourd.

Aujourd’hui, comme tout être vivant, la Congrégation connaît des alternatives de mort et de naissance, par la fermeture de communautés, surtout en Europe, le retrait de pays comme le Pérou, l’Irlande, le Tchad et l’ouverture en Papouasie Nouvelle Guinée, au Honduras.

Nous voulons continuer avec nos limites, nos potentialités, cette qualité évangélique de présence qui sait comprendre, soulager, faire renaître et grandir l’homme. La mission de tendresse et de miséricorde, n’a pas d’âge, ni de nationalité, elle naît du cœur de Dieu !

Dès le début de cette extension, le nom de « Sœurs de Saint Jacut » fait sourire. De part et d’autre de l’Océan Atlantique, un échange s’établit en vue d’un changement d’appellation. En janvier 1909 l’ordonnance de Monseigneur Gouraud, évêque de Vannes, nous autorise à prendre le nom de : “Sœurs du Sacré-Cœur de Jésus.”

Se sentant proches de nos Orientations apostoliques, deux Congrégations viennent s’adjoindre à la nôtre : les Filles de Sainte Marie de Gacé (Orne) en 1970 et 20 ans plus tard la Fraternité Notre Dame, Congrégation de Rennes. Depuis 1989, les Sœurs du Sacré-Cœur de Jésus proposent à des chrétiens de partager le charisme d’Angélique Le Sourd.

Aujourd’hui, comme tout être vivant, la Congrégation connaît des alternatives de mort et de naissance, par la fermeture de communautés, surtout en Europe, le retrait de pays comme le Pérou, l’Irlande, le Tchad et le Honduras, et l’ouverture en Papouasie Nouvelle Guinée, aux Philippines, et au Nigeria.

Nous voulons continuer avec nos limites, nos potentialités, cette qualité évangélique de présence qui sait comprendre, soulager, faire renaître et grandir l’homme. La mission de tendresse et de miséricorde, n’a pas d’âge, ni de nationalité, elle naît du cœur de Dieu !