Orphelinats.

Au lieu d’ébranler la Congrégation, les persécutions religieuses n’avaient fait que l’affermir. (…) Jamais le noviciat n’avait été aussi florissant ni les professions aussi nombreuses qu’aux environs de 1900. Il fallait trouver un emploi pour toutes ces activités, qui ne demandaient qu’à se dépenser pour la plus grande gloire de Dieu. (…) Les entraves apportées au fonctionnement de leurs écoles déterminèrent les supérieures à élargir le cercle de leur influence.

C’est alors que des personnes dévouées aux œuvres catholiques les firent connaître à M. le marquis de Gouvello, président du Comité des Orphelinats Agricoles. Il leur offrit aussitôt celui de Montardoise, près d’Arcis-sur-Aube. Elles s’y établirent le 4 janvier 1898. Un an plus tard, elles acceptèrent, dans les mêmes conditions, celui de Soufflot, dans l’Yonne, qui fut ouvert le 1er mars 1899. Cette même année et les deux suivantes, on leur confia la direction des orphelinats de Saint-Dié, dans les Vosges ; d’Arrentières, près de Bar-sur-Aube ; de Notre-Dame de Lourdes, à Huisseau dans le Maine-et-Loire ; de conflans, dans la Haute-Saône, et de la Camusière, dans l’Eure-et-Loir.

Il n’y eut pas besoin de les voir longtemps à l’œuvre pour apprécier leur dévouement et leur esprit d’abnégation.

Chanoine Guyot p.59-60 (1921)