La recherche persévérante de moyens pour freiner la circulation du virus dans le monde nous fait adopter de nouvelles manières de vivre au quotidien. Après les masques, le gel hydroalcoolique, la distanciation sociale, le vaccin, arrive le pass sanitaire. Ce fameux sésame de santé est important afin de pouvoir bénéficier de différentes occasions de rencontre, d’accéder à plusieurs lieux et de voyager. De plus en plus, notre monde comporte des « codes » à respecter sous peine d’une sanction et d’amende. Certes, toutes ces mesures peuvent devenir contraignantes et semblent limiter notre liberté ; toutefois, il faut les embrasser librement en vue du bien-être collectif et du mieux vivre ensemble. Effectivement, la liberté individuelle est liée à la qualité du vivre ensemble, à la recherche commune du bien commun. Pas de liberté individuelle sans respect du bien commun… En communauté et en Congrégation, nous n’avons qu’un seul pass, celui de l’amour filial et fraternel, pour lequel nous venons de faire une mise à jour à travers différents temps de ressourcement individuel et/ou collectif par le biais des retraites spirituelles, des vacances, des festivités et célébrations. Ne laissons pas l’acédie détériorer notre QR code de l’amour fraternel tout juste mis à jour. Et si malgré tout, nous avons du mal à le faire valider par les systèmes de reconnaissance, rappelons-nous l’enseignement de Saint Paul au Romains : « N’ayez de dette envers personne, sauf la dette de l’amour mutuel » Rm 13,8.

Sr Roselys – conseillère générale – Paris