Un article reçu de Anne Chapell – supérieure générale- en ce début d’avril 2020 alors que nous vivons un temps de confinement dû à un coronavirus qui attaque et bouleverse le monde entier, nous amène à vouloir intérioriser les éléments retenus afin de donner sens à ce que nous vivons durant cette pandémie. Certainement inspiré, cet article est à la fois éclairant et très interpellant.

Oui, ce COVID-19 vient chambouler nos vies et surtout nos horaires. Nous avons réalisé que ce n’est plus le temps de «faire, faire, faire» que nous avons, MAIS beaucoup plus important, nous avons le temps d’ÊTRE. Tout simplement «ÊTRE» au jour le jour.

Cet arrêt dans le temps nous a permis de finaliser notre projet communautaire que nous avions commencé à mijoter depuis plusieurs mois. Dans ce texte, nous y découvrons des vérités qui viennent confirmer et rejoindre ce que nous avions choisi de vivre dans notre projet communautaire.

Comme tous les jeudis, nous avons l’habitude de partager sur les textes de la liturgie dominicale qui vient, nous avons choisi de faire de ce texte un «partage communautaire» tout comme une «Parole de Dieu» que nous avons lue attentivement, réfléchie, priée et où nous échangeons nos réflexions et découvertes. Qu’en est-il ressorti?

  1. L’aspect d’interdépendance : «Obéir aux préconisations sanitaires est la première marche sur l’échelle de l’obéissance à Dieu.»

  2. Nous faisons partie d’une grande communauté qu’est l’humanité. En anglais il y a un chant qui dit : «No man is an island and no man stands alone». Nos agirs ont des répercussions sur l’autre, que ce soit ma compagne, mon voisin, mon pays et même la planète. «Le vœu d’obéissance religieuse commence donc par une obéissance citoyenne… pour le bien du plus grand nombre?».

  3. Notre responsabilité, face à la propagation du virus, est de suivre les consignes de nos gouvernements. Par la voix de nos chefs de pays, le Seigneur nous demande de simplement «rester à la maison», de «se laver les mains» et de ne pas devenir des agentes de transmission du virus. Voilà une obéissance éclairée… j’obéis pour un plus grand bien de tous.

  4. Telle est notre réaction de citoyenne, de chrétienne, de religieuse et de Sœurs du Sacré-Cœur de Jésus.

  5. L’humilité pour nous se vit au jour le jour, que ce soit dans le groupe communautaire, dans la Province, dans l’inter-communautaire et dans toutes les entités de la Congrégation.

Quelle richesse!

Merci Anne de nous partager des écrits qui donnent sens à notre agir personnel et communautaire.

Lorraine Lachance, Louise Letarte et Denise Blouin
Communauté : rue Mimosa, Ottawa, Canada