Restez ce que vous êtes

Le Père Deshayes et le Père Le Leu. Pendant les premières années qui suivirent la profession solennelle, le développement de la communauté fut très lent. (...) De 1828 à 1837, cinq religieuses seulement vinrent s’adjoindre aux six fondatrices ; (...) Désespérant de voir la situation s’améliorer, elles conçurent le projet de se réunir à une autre congrégation. Sur ces entrefaites, le Père Deshayes, Supérieur général des Sœurs de la Sagesse et des Pères de la Compagnie de Marie, vint à Rochefort-en-terre. M. Corvoisier*, son ami et presque…

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Vie édifiante des fondatrices

Une fois devenues de véritables religieuses par leur prise d’habit et leur profession, les Sœurs de Saint-Jacut ne songèrent plus qu’à s’acquitter le mieux possible de leur mission charitable, et s’en remirent à la Providence du soin de faire croître le petit arbre qu’elles venaient de planter. Rien de plus édifiant que cette communauté, dont les membres consacraient tout leur temps au travail et à la prière, s’aidant mutuellement autant que le permettaient leurs emplois du temps respectifs. (...) Chanoine Guyot p.47-48 (1921)

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Angélique et Le Clainche

Sa charité ne faisait aucune différence entre les personnes et s’exerçait également envers tous, même envers ses pires ennemis. Un jour qu’elle se trouvait à Rochefort-en-Terre, en passant dans une rue elle fut témoin d’une émeute populaire dirigée contre un nommé Le Clainche, procureur syndic du directoire établi dans cette ville. C’était un de ces tyranneaux de village, si nombreux à cette époque, qui avaient embrassé avec ardeur les idées nouvelles et se montraient les persécuteurs acharnés des prêtres réfractaires et des personnes qui les favorisaient. Les…

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Angélique et Monnier

Angélique avait vingt-deux ans quand éclata la Révolution. (...) Les campagnes ne commencèrent à s’émouvoir qu’après la promulgation de la Constitution civile du Clergé, quand on se mit à persécuter les prêtres fidèles et qu’on voulut imposer aux paroisses des curés assermentés, des "juroux" comme on les appelait par dérision. (...) C’est alors que commença pour Angélique Le Sourd un rôle de dévouement incessant, souvent périlleux, parfois héroïque. Sa maison était toujours ouverte à ces prêtres réfractaires, sans cesse traqués par les Bleus, et c’est grâce à…

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