Depuis début janvier, un petit groupe de six sœurs se réunit tous les jeudis …
(dans la bonne humeur) … pour faire de « la conversation anglaise ».

Nous avons une professeure très compétente, et surtout très patiente ; elle-même ne se définit pas comme professeure mais comme « guide ». Comme elle voudra.

De face & de G à Dte : Mie-Madeleine Berthe, Joséphine Guillemaud

Quand nous hésitons et ne trouvons pas les mots corrects pour formuler une phrase complète, nous succombons souvent à la tentation de mélanger français et anglais. * C’est ce que l’on appelle « baragouiner » **.

Alors, … en bonne pédagogue, et avec le sourire, Marie-Madeleine nous corrige et nous souffle le(s) mot(s) anglais.

* Tout ça nous vaut de grands fous-rires, et même parfois des éclats de rire. Il nous arrive de rire à en pleurer. N’est-ce pas Jeanne ? Et je ne suis pas la dernière pour lui emboîter le pas ! même notre professeure se laisse parfois prendre au jeu.

De G à Dte : Jeanne Jouvante, Mie-Odile Caudard, Mie-Bénédicte Saulais, Mie-Antoinette Gicquel

 

** Mais le saviez-vous ? « baragouiner » est un mot français ! Oui, vous avez bien entendu !
Il signifie : « difficulté à s’exprimer dans une langue étrangère » ;
il est issu du breton : « bara » qui signifie ‘pain’, et « gwin » : ‘vin’.

Selon le dictionnaire ‘le Trésor de la langue française’ ce verbe définit le fait de « mal parler une langue, jusqu’à la rendre inintelligible ».

La légende raconte que ce terme serait né des revendications des soldats bretons, au camp de Conlie, *** lors de la guerre de 1870.

*** le camp de Conlie situé dans la région du Mans (Sarthe) reste dans l’Histoire de Bretagne l’un des pires massacres de Bretons.

Je peux vous assurer que nous avons beaucoup de plaisir ;
et qu’apprendre à converser en anglais n’engendre pas la mélancolie !

D’après notre professeure, nous faisons même quelques progrès.

Merci Marie-Madeleine et merci à chacune !

Béatrice Brocard